C’est un outil ludique et attrayant pour toute la famille.

Dès la naissance, bébé s’exprime avec son corps, il ne parle pas encore mais il arrive à nous montrer ses gênes, ses besoins (souvent par des pleurs). Plus il grandit, plus il va utiliser son corps et sa motricité va s’affiner. Il va pointer du doigt, dire au revoir, envoyer des bisous ou faire les marionnettes.

Alors pourquoi ne pas lui apporter toute une palette de signes pour l’aider à s’exprimer davantage et plus tôt ?

Le concept vient des États-Unis. A la fin des années 80, Joseph Garcia, étudiant américain remarqua que les enfants entendants de ses amis sourds signaient très tôt, vers 9 mois. Il se pencha donc sur cette découverte et remarqua que les enfants qui grandissaient dans des familles dont au moins un des parents était sourd, pouvaient communiquer bien plus tôt que leurs petits camarades du même âge de familles entendantes.
Il se mit à faire découvrir au grand public, les avantages de l’utilisation de signes tirés de la langue des signes avec les bébés entendants.
Parallèlement, Lina Acredolo et Susan Goodwyn PhD à l’université de Californie, pionnières incontournables, montraient que les enfants qui ne savent pas encore parler utilisent spontanément et naturellement des gestes pour communiquer.
Elles ont développé un ensemble de signes pour bébé et leur premier livre “Baby Signs: How to Talk with Your Baby Before Your Baby Can Talk”, sorti en 1996 est un bestseller.


En France, c’est Nathanaëlle Bouhier-Charles qui a apporté cette pratique après avoir vécu aux États-Unis, et y avoir suivi des ateliers en langue des signes. Elle a vite été convaincue de développer cela en France. C’est avec Monica Companys, éditrice et elle-même sourde qu’ elle a créé tout un réseau d’animatrices qui grandit d’année en année grâce à leur formation complète et enrichissante d’ateliers bébés-signeurs : « Bébé fais-moi signe » ou « Signe avec moi ».